Plus paisible, plus fertile, plus traditionnelle. Le Sud des Féroé est une terre d’histoires anciennes, de paysages doux et d’une vie rurale encore bien présente. Ici, les vallées s’ouvrent, les pentes s’adoucissent, les récits s’enracinent. On vient y chercher la simplicité, la lenteur et un lien plus tangible à la terre.
Parfaite pyramide verte souvent coiffée de brume, Lítla Dímun est la seule île de l’archipel totalement inhabitée. Elle ne se visite pas — sauf vue du ciel ou depuis Suðuroy. Mystique, inatteignable, elle alimente tous les imaginaires.
Un rocher isolé, des falaises raides, deux habitants. On y accède uniquement par hélicoptère, si le temps le permet. La famille qui y vit cultive ses terres, tond ses moutons, et accueille parfois des visiteurs privilégiés. Une expérience rare, intime, presque initiatique.
Petite île aux contours doux, Skúvoy tient son nom des nombreux oiseaux qui la peuplent (skúgvur signifie « grand labbe » en féroïen). Elle est surtout connue comme lieu de mémoire : c’est ici qu’aurait vécu et péri Sigmundur Brestisson, héros des sagas. Son unique village surplombe une vallée ouverte où l’on marche en écoutant le vent… et l’histoire.
À 2h30 de ferry depuis Tórshavn, Suðuroy se vit comme une île indépendante. Plus grande que sa réputation ne le laisse croire, elle dévoile des paysages puissants : falaises spectaculaires à Beinisvørð (470 m), plages de sable noir, villages colorés (Hvalba, Tvøroyri), fresques murales, circuits de randonnée sauvage et même quelques spots de surf. C’est une île avec du caractère — et une vie locale vibrante.
On l’appelle parfois “l’île des fermes”. Relativement plate (le point culminant dépasse à peine 470 m), Sandoy est l’une des rares îles féroïennes avec des plages de sable blond. On y circule facilement, à vélo ou en voiture, et ses villages — Sandur, Dalur, Skarvanes — offrent une belle immersion dans la vie rurale féroïenne. Un tunnel sous-marin récent relie l’île directement à Streymoy, rendant son exploration encore plus fluide.