À l’extrême ouest de l’archipel, Mykines est un sanctuaire pour oiseaux marins — notamment les célèbres macareux. Accessible uniquement l’été (ferry ou hélicoptère), l’île compte moins de 15 habitants. Un sentier spectaculaire mène jusqu’au phare de Mykineshólmur, sur une crête où les falaises plongent dans l’Atlantique. Le bruit du vent, des vagues… et des ailes.

À seulement 5 km de Tórshavn, accessible en 20 minutes de ferry, Nólsoy est une île de 10 km² habitée par une centaine de personnes. Basse, douce, balayée par les vents, elle est connue pour son ambiance paisible, ses colonies d’oiseaux marins, et son phare isolé à l’extrémité sud. Ici, on marche entre brumes et légendes, dans une parenthèse hors du rythme.

Située à l’ouest, Vágar est la porte d’entrée de l’archipel grâce à son aéroport international. Mais l’île est bien plus qu’un point d’arrivée : on y trouve l’un des paysages les plus photographiés des Féroé — la cascade de Múlafossur tombant directement dans l’Atlantique — ainsi que le lac Sørvágsvatn, célèbre pour son effet d’optique vertigineux. Les villages de Bøur et Gásadalur, accessibles grâce à un tunnel depuis 2004, semblent hors du temps.

Relativement montagneuse, Eysturoy abrite le Slættaratindur, point culminant des Féroé (882 m), accessible à pied en moins de 2h. Elle est reliée à Streymoy par un pont et accueille plusieurs villages emblématiques : Gjógv, avec son port naturel creusé dans la roche ; Funningur, berceau supposé du premier peuplement norrois ; Leirvík et ses fresques murales. L’île offre un bel équilibre entre accès, authenticité et nature.

Avec ses 373 km², Streymoy est la plus vaste île des Féroé. C’est ici que se trouve Tórshavn, la capitale administrative et culturelle (environ 20 000 habitants). On y découvre le vieux quartier de Tinganes avec ses maisons rouges, le port animé, les musées et les cafés confidentiels. À quelques kilomètres, le site de Kirkjubøur raconte mille ans d’histoire dans l’un des plus vieux villages habités d’Europe.